Imma Tataranni, substitut du procureur

Publié le par Martine

Imma Tataranni, sostituto procuratore

Imma Tataranni, sostituto procuratore

Je vous ai déjà parlé ici de la diffusion sur la chaîne italienne RAI 1 de la fiction réalisée à partir des romans de Mariolina Venezia dédiés à la substitut du procureur, Imma Tataranni. Le dernier des six premiers épisodes a été diffusé dimanche soir dernier et me (et nous) laisse au coeur une grande impatience à retrouver cette femme loyale, au caractère fort et bien trempé, qui ne se laisse jamais distraire de son objectif (et cela malgré les obstacles que la vie ne manque pas de mettre sur son chemin qu'ils soient professionnels ou personnels) et qui s'est donné pour mission de lutter contre le grand banditisme et toutes ses dérives.

Imma a la quarantaine, petite, vive, aux goûts vestimentaires parfois hasardeux ou douteux, elle est mariée à Pietro, homme solitaire, musicien à ses heures perdues, et ensemble ils ont une fille, Valentina, lycéenne  en proie à de grosses interrogations sur son avenir, sa personnalité et les attirances qu'elle éprouve tour à tour vis à vis de certains camarades, filles ou garçons. Ce qui bien sûr n'est pas sans alerter ses parents qui se trouvent, Imma en particulier, bien démunis pour l'accompagner dans cette quête d'identité et cause de bien des conflits mère/fille.

Vous l'avez compris, la vie d'Imma (interprétée brillamment par Vanessa Scalera) n'est pas simple. D'autant plus qu'elle-même est confrontée à la fameuse crise de la quarantaine, et qu'elle éprouve bien malgré elle certaine attirance vis à vis de son jeune (et séduisant) employé, le maréchal Calogiuri. Crise que traverse également son mari, Pietro, et qu'il gère plutôt mal que bien dans sa relation avec sa belle professeur de clarinette qui,visiblement, ne serait pas contre le fait de prolonger les leçons en cours très particuliers!

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette nouvelle série (et à en croire les records d'audience annoncés, je suis loin d'être la seule, certains n'hésitant pas à qualifier Imma de "Montalbano féminin", ce qui constitue une belle reconnaissance). J'ai aimé tout ce qui a été ajouté aux romans pour en tirer ces six épisodes d'un peu plus d'1h30. C'est à la fois tendre, dramatique, ironique, très proche de nous et bourré d'humour. Et, cerise sur ce très beau et bon gâteau, on a en prime les magnifiques paysages in situ de cette région encore un peu sauvage du sud de l'Italie, la Basilicate, et de Matera qui n'est pas moins en 2019 que la capitale européenne de la culture. excusez du peu!

Imma Tataranni, substitut du procureur
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