Bénie soit Sixtine
Eh bien voilà, il en fallait un, ce sera "Bénie soit Sixtine", le premier roman que signe Maylis Adhémar chez Julliard et qui, malgré trois tentatives, se révèle pas fait pour moi dans la sélection des 68 premières fois. Trop dur, trop puissant, trop fort, trop intime aussi, cet essai de lecture me heurte et m'empêche de persévérer.
Sixtine est une jeune femme sérieuse, croyante, qui ne vit pratiquement que pour sa foi. Sa rencontre avec Pierre-Louis va cependant modifier le parcours de vie auquel elle se destinait. Engagé comme elle dans la religion, Pierre-Louis parle bien et sait la convaincre d'une relation unique, privilégiée, entre religion et transmission. Ils se marient.
Seulement la vie à deux ne correspond absolument pas à ce que Sixtine en attendait. Leur nuit de noce est un véritable cauchemar. Et lorsqu'elle tombe enceinte, c'est tout un cheminement inattendu entre bouleversements hormonaux et interrogations spirituelles qui s'ouvre à elle.
La quatrième de couv offre un bon résumé de ce roman que je ne terminerai pas. Je vous invite à la lire et à décider ensuite si vous souhaitez poursuivre cette lecture. Pour ma part, je n'irai pas plus loin. Ce roman touche beaucoup trop de sujets sensibles entre piété religieuse, extrémisme et influences morales pour moi.
Malgré une écriture fluide et agréable, je passe mon tour.