Urushi

Publié le par Martine

Urushi

Quand j'ai vu que le cinquième et dernier volume de la série de l'autrice japonaise Aki Shimazaki "Une clochette sans battant" venait de paraître chez Actes Sud, je n'ai pas hésité une seconde et j'ai foncé chez mon cher libraire pour me l'offrir.

Je vous ai déjà parlé ici de cette autrice dont j'apprécie vraiment l'écriture douce, puissante et apaisante. Je n'ajouterai rien de plus à tout le bien que je pense d'elle. J'aime sa façon singulière de relier ses romans entre eux par le biais d'un personnage rencontré dans un précédent ou simplement évoqué comme c'est le cas dans cet Urushi.

Urushi en japonais signifie l'art de reconstituer une pièce en céramique (vase, assiette ou autre) grâce à une laque spéciale dont la manipulation peut s'avérer à haut risque. Avec cette définition, tout est dit. En effet c'est bien ce que doit faire Suzuko Niré, adolescente de 15 ans, assembler et recoller les pièces de sa jeune vie au sein de sa famille recomposée et tendrement unie. Parvenir à trouver sa vraie place pour se construire et se projeter vers sa vie de femme en devenir.

Je ne veux pas vous dévoiler comment et si elle y parviendra. Je veux juste vous inviter à découvrir et lire cette quatrième pentalogie dont Urushi signe l'ultime volet. Toujours avec la même grâce, la même poésie et le même attachement.

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P
Pour moi, les auteurs asiatiques, c'est fini. <br /> Bon dimanche
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M
Quel dommage!