Le bonheur m'attend à Sidney
Depuis quelque temps, je me replonge avec bonheur dans des lectures qui ont marqué mon enfance et mon adolescence. Ce roman Le bonheur m'attend à Sidney en fait partie. Et je l'ai recherché pendant très longtemps.
Ce roman, ou plutôt cette romance (car, après relecture, c'est plutôt de cela qu'il s'agit), je l'ai lu en feuilleton dans la revue Modes de Paris que ma mère m'envoyait acheter chaque semaine quand j'avais 12-13 ans. Pour en retrouver le titre, je suis allée jusqu'à commander un exemplaire d'occasion de la revue datant des années 1975-1976. C'est vous dire s'il me tenait à coeur de le relire.
Je vous passe les détails de cette histoire de transmission de mère en fille sur trois générations. C'est gentillet, assez émouvant et avec des situations et des rebondissements suffisants pour capter et retenir l'attention. Et, surtout, pour donner envie de poursuivre cette lecture semaine après semaine.
Paru en 1958 sous la plume de Jean Plaidy (un des nombreux pseudo sous lesquels a publié l'autrice britannique Eleanor Burford d'après mes recherches), ce roman n'a pas très bien vieilli selon moi. Il ne peut en aucun cas être considéré comme un classique littéraire.
Cependant j'éprouve pour cette lecture un sentiment particulier de nostalgie, chargé d'émotions. Je revois la collégienne que j'étais courir chaque mardi après les cours chez le buraliste à proximité pour acheter le Modes de Paris de la semaine avec l'argent confié par ma mère et me dépêcher de rentrer à la maison pour lire la suite des aventures de Kitty et de sa descendance.
Et ça, c'est unique pour moi.