Un anno in giallo

Publié le par Martine

Un anno in giallo

Une double "Bonne nouvelle" en ce lundi qui est, parait-il, le plus morose et déprimant de cette année! Et pour commencer, une anecdote liée à ces nouvelles.

Lorsque j'ai appris la parution prochaine de ce recueil "Un anno in giallo" il y a quelques semaines, je me suis réjouie en voyant les noms des 12 auteurs y ayant participé pour nous offrir douze nouvelles sur l'année, à raison d'une par mois. Et je me suis empressée de le commander auprès de ma libraire italienne habituelle... sans vraiment faire attention à la couverture du-dit recueil. Aussi quelle n'a pas été ma surprise à réception de découvrir un tout autre ouvrage, contenant lui-aussi 12 nouvelles à lire sur le même principe. Cela m'a un peu fait rire mais ne me comblait pas vraiment. D'autant plus que celui que je voulais, la publication de Sellerio, n'était encore pas paru en Italie et qu'il me fallait donc patienter encore un peu!

Toujours est-il que me voici à présent avec deux recueils du même titre et qu'aujourd'hui je vous parle des nouvelles de janvier publiées dans chacun d'eux.

Ce qui m'a bien amusée et plu, c'est que le recueil de Sellerio commence avec une nouvelle signée Camilleri, qui met mon cher commissaire Montalbano aux prises avec la Befana, cette vieille dame qui vient le 6 janvier (jour férié en Italie) remplir de bonbons les chaussettes des enfants sages et de charbon celle des petits sots! Dans cette nouvelle "La calza della Befana", Montalbano reçoit une chaussette de charbons de la part de son éternelle fiancée, Livia, qui pense ainsi lui faire une bonne plaisanterie. Mais celle-ci va le placer en présence d'une nouvelle enquête à résoudre très rapidement!

Autre surprise avec le deuxième recueil "Un anno in giallo" paru, celui-ci, chez Super ET, c'est que les nouvelles publiées sont toutes d'auteurs anglo-saxons ou français, connus ou à connaître (du moins pour moi) à commencer par celle qui ouvre le recueil, pour janvier, une nouvelle de Thomas Burke, dont le titre en italien est "Le mani del Signor Ottermole".

Tout d'abord je dois avouer que c'est assez troublant et même amusant de trouver tous ces noms anglais, de personnes, de rues ou de lieux, au milieu de ce texte tout en italien. J'ai hâte d'y retrouver Agata Christie en mars du coup! Et puis il y a ce côté un peu désuet, suranné qui fait le charme de cette nouvelle noire, inquiétante, au suspense bien mené et maîtrisé mais qui, à cause de ce côté ancien très certainement, m'a paru assez convenu.

Dans cette histoire, l'auteur tient à démontrer à un ami que tout le monde peut devenir un jour assassin, qu'il n'y a pas de physique de l'emploi. Et de raconter l'histoire de tueur en série de "L'étrangleur aux mains larges" qui a défrayé la chronique londonnienne en cette fin de 19e siècle. L'analyse y est pertinente, les faits (et les crimes) commentés et argumentés avec justesse et raison jusqu'à ce moment fatal où la vérité, l'évidence, nous saute aux yeux. Mais n'est-ce pas déjà trop tard?!!

Rendez-vous le mois prochain pour lire les deux nouvelles de février!

Je compte aussi ces lectures pour le challenge Polars et thrillers chez Sharon.

Un anno in giallo
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M
Marrant cette anecdote ... merci et bon lundi malgré tout !
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M
Finalement, il était pas si mal (mon lundi!!!) ;-)