Les petits mouchoirs de Cholet

Publié le par Martine

Alors que nous commençons à être un peu submergés par toutes les publications qui paraissent pour célébrer le centenaire de la déclaration de la Première Guerre mondiale en 2014, il y a un roman qui, pour moi, sort un peu de cette abondance. C'est "Les petits mouchoirs de Cholet" d'Isabelle Artiges paru aux éditions De Borée.

 

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Certes il s'agit avant tout d'une histoire d'amour, avec ses rebondissements, ses moments tragiques et ses instants trop courts de bonheur, mais contés sur fond de ce premier conflit ô combien meurtrier qui lui confère toute sa force et son ironie.

Quand Louise rencontre Paul, médecin charmeur et charmant, elle n'a pour elle que la beauté de sa jeune vie provinciale.

Mais l'attirance est bel et bien là. Et lorsque la guerre est déclarée, Louise n'hésite pas à s'engager au côté de l'homme qu'elle aime pour apporter son aide et son secour au service des premiers blessés. Au mépris des conventions familiales et du regard des autres dont elle s'efforce de faire abstraction.

Bravant tous les dangers, Louise n'écoute que l'élan de son coeur. Pour son amour mais aussi très vite pour tous ces hommes blessés, défigurés, et parfois exangues qu'elle côtoie au quotidien.

L'amour que voue Louise à Paul sera-t-il assez fort pour dépasser ce chaos? Et même plus, Louise saura-t-elle résister à cet élan qui la pousse à dépasser sans cesse ses propres limites et à sortir du rang qui lui est dévolu?

Je ne vous le dirai pas. Je préfère vous laisser le plaisir de le découvrir par vous-même.

Tout ce que je peux vous confier, c'est qu'Isabelle Artiges a une très belle écriture, sensible, délicate, forte et qu'elle sait manier les rebondissements inhérents à la réussite de cette histoire.

Oui, il y a du tragique dans ce roman mais pas que! Il y a aussi de la passion, de l'altruisme et de l'émotion. Beaucoup d'émotion...

Un superbe destin de femme à lire... jusqu'à la dernière page.

 

Pour Sophie, puisque nous sommes mardi, un petit extrait à la page 31:

"Les femmes et les jeunes filles portaient des robes encore légères sur lesquelles elles avaient, pour la circonstance, ajouté une broche ou une petite broderie au point de croix, rétréci un décolleté, défait un ourlet, la plupart avaient posé sur leurs épaules un châle en tricot ou une petite cape de drap lourd qu'octobre exigeait. Les coiffes limousines, les chapeaux de paille ornés de tresses de fleurs, même les ombrelles étaient de sortie malgré l'automne qui arrivait."

 

Page 31, début de ce récit qui en compte presque 300, c'est encore le bon temps...

 

mardi sur son 31

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S
<br /> Merci de ta participation et merci aussi pour la découverte de ce roman.<br />
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M
<br /> <br /> Tout le plaisir est pour moi, Sophie! Merci à toi aussi!<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Non, c'est trop de suspens.....<br />
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M
<br /> <br /> Ah ah!!! ;) Bises Alex<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> MERCI encore pour ce partage littéraire Martine.<br /> <br /> <br /> Bonne lecture.<br /> <br /> <br /> Je te souhaite une agréable journée et je t'embrasse très fort.<br /> <br /> <br /> Bernadette.<br />
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M
<br /> <br /> Merci Bernadette! Tes encouragements me vont droit au coeur!<br /> <br /> <br /> Merci et gros bisous<br /> <br /> <br /> <br />