Dominique Martin Constructeur de livres
Rien ne prédestinait Dominique Martin à devenir éditeur et, qui plus est, un éditeur de région. Rien ? Sauf peut-être son amour immodéré
pour les mots et la lecture.
Une formation scientifique (maths, physique), une autre de comédien, un esprit cartésien et une humilité à toute épreuve, tel se présente
Dominique Martin responsable du Groupement des Auteurs et Editeurs de Littérature, GAEL. «Cette association est née en novembre 2005 sur les bases d’une maison d’éditions déjà existante pour
accompagner les auteurs, travailler avec eux sur leurs textes, les faire progresser jusqu’à les rendre éditables et les faire éditer. Sous ce label, j’édite toutes les personnes qui répondent à
ces critères très stricts, les acceptent et s’engagent avec GAEL en étant sûr de trouver un public et des lecteurs.» annonce clairement celui qui se déclare ouvertement «constructeur de livres».
«Tout le monde peut écrire. Être édité demande une exigence de travail à laquelle tout le monde ne peut pas souscrire.» Oeuvrant entre Saint-Vallier (Drôme) et Lyon (Rhône), GAEL édite des textes
pour les adultes : romans, sciences humaines et, depuis quelques temps, pour les enfants. «Nous avons deux collections «Raconte Papilou» pour les 3-7 ans et «les aventures de Chlorenne» pour
les 6-10 ans qui marchent très bien. Notre nouvel objectif est une collection pour les préados à partir de 10 ans.» Dominique Martin, éditeur de région, écrit aussi. «Je connais ainsi toutes
les facettes de l’activité et peux avoir le recul nécessaire pour éditer. Les auteurs me font confiance car ils comprennent vite que je sais de quoi je parle. Je connais mon métier!» sourit-il
avant de poursuivre plus sérieusement «Je lis depuis toujours. Je lis et je vais au-delà de mes lectures. Lire me permet un esprit critique, d’avoir l’œil et de savoir reconnaître un bon texte
quand j’en trouve un. Mon autre atout, c’est que je sais utiliser mon espace temps. J’agis en fonction de cet espace. Je prends mon temps pour pouvoir utiliser tout le temps qui m’est imparti.
J’ai cette faculté d’écrire vite et de lire vite. Quand je reçois un manuscrit, je vois immédiatement le livre final. Pour écrire, c’est pareil. Dès que j’ai la première phrase, l’histoire se
dévide dans ma tête comme une pelote de laine. Je n’invente rien. Je construis des histoires et les livres qui vont les accueillir pour les offrir aux lecteurs. Ma force, c’est d’être sur le
terrain et d’œuvrer pour la culture de région. Je reste un besogneux de la culture.»
Pour en savoir plus : site Internet www.signechlorenne.com