Catherine Fradier auteur de polars noirs
Hier, Journée de la Femme oblige, notre médiathèque La Passerelle a mis à l'honneur des textes et romans écrits par des femmes et recevait notamment Catherine Fradier,
auteur de romans noirs qui commence à être sacrément connue par chez nous mais surtout bien au-delà de nos frontières locales.
Après avoir fait moult
petits métiers, Catherine Fradier s'est lancée dans l'écriture de romans policiers il y a déjà 13 ans. Son premier livre "Un poison nommé Rwanda" publié dans la collection du Poulpe lui a offert
"une belle opprtunité pour mettre le pied sur la première marche", dit-elle. Jusqu'en 2000, Catherine a écrit des polars sur un rythme soutenu à raison d'un par an. Puis elle a marqué une pause
pour "se former à l'animation d'ateliers d'écriture" mais surtout pour écrire parallèlement deux romans aux sujets assez controversés parus aux éditions Après la lune. "J'ai du effectuer de
nombreuses recherches, classer mes sources, les vérifier, les vérifier encore et encore, a-t-elle expliqué aux nombreux lecteurs (et lectrices) présents à la médiathèque samedi. Avec de tels
sujets, je savais que je prenais des risques et que je n'avais pas droit à l'erreur." Et ces risques, Catherine Fradier les a pris la tête haute. Deux prix sont en effet venus couronner ses
romans. Le Grand Prix de la littérature policière a couronné "la colère des enfants déchus" en 2006 et le Prix du Polar SNCF "Camino 999" en 2007. "Deux très belles surprises" pour notre
romancière mais aussi un procès pour "Camino 999" qui "ose mettre en cause l'Opus Déi. Par le biais de leurs avocats, j'ai eu droit à un procès en bonne et due forme, raconte-t-elle. Mais
ils ont été déboutés en première instance. La plainte a été jugée irrecevable. Malgré tout, ils font appel. J'attends donc le nouveau verdict."
Un verdict qui, s'il venait à être défavorable à Catherine Fradier, ferait jurisprudence et pourrait bien empêcher toute nouvelle initiative littéraire dans ce domaine...