S'habituer à l'absence
Eh bien voilà! cette fois-ci, Romain est bel et bien parti pour suivre une année d'études à l'université d'Heidelberg en
Allemagne.
Et c'est encore plus dur que ce à quoi je m'attendais...
Je revois sans cesse son train partir après une courte pause à la gare de Valence où il a à peine eu le temps de s'arrêter. Tout a été si rapide! J'aurais voulu le retenir, le garder encore un
peu , lui parler, et je n'ai pas pu!
Alors je sais bien qu'au regard de ce que tant de personnes vivent au quotidien : des séparations, des deuils même, je n'ai pas le droit de me plaindre. Moi, mon fils est juste parti étudier à
l'étranger. Mais il n'empêche que ça fait mal, vraiment mal!
Le plus difficile maintenant va être de s'habituer à son absence, de continuer à vaquer à nos occupations pour, au moins, s'occuper l'esprit pendant quelques heures et éviter de trop penser à
lui, au vide qu'il a laissé ici.
Et essayer de l'imaginer en train de parcourir cette ville, si grande, qui va devenir pour quelques mois son nouveau lieu de résidence et découvrir par ses yeux cette nouvelle université dont on
nous a dit tellement de bien!
Et attendre Noël et ce jour heureux où nous irons à nouveau à la gare pour le chercher et passer ce temps de fête avec lui...
J'ai hâte...