Anatomie d'un crime
Il parait demain mais je ne peux pas résister plus longtemps au plaisir de vous présenter cette
merveille d'écriture d'Elisabeth George.
Si vous l'avez lu, vous vous rappellerez sans aucun doute que dans son dernier roman «Sans l’ombre d’un témoin», l’écrivain américain nous avait joué un bien mauvais tour en faisant assassiner Helen, la jeune épouse de notre inspecteur Linley préféré. Et comme moi aussi certainemant vous en vouliez «à mort» à celui qui avait osé faire ça. Comme tant d’autres lecteurs, j’étais cependant très curieuse de savoir comment cette histoire allait rebondir et j’étais prête à porter un jugement net et sans appel sur qui oserait me demander de comprendre cet acte pour le moins horrible et cependant gratuit. Eh bien! c’est pourtant ce que fait Elisabeth George dans cette «Anatomie d’un crime» publié aux Presses de la Cité. En nous ramenant quelques mois plus tôt et en nous faisant faire la connaissance du jeune Joël.
12 ans, une sœur aînée à peine plus âgée, un petit frère retardé mental, un père assassiné, une mère quasiment folle, une tante qui recueille bien malgré elle les trois enfants de son frère que leur grand-mère vient d’abandonner à nouveau, telle est la situation du futur meurtrier. Ajoutons à cela qu’il vit dans une banlieue sordide de Londres et qu’il se retrouve bien malgré lui au centre d’une rivalité entre deux bandes de jeunes caïds qui ont juré sa perte et celle de ses sœur et frère, et Elisabeth George réussit à nous rendre ce jeune Joël quasi sympathique voire même attachant. Et c’est bien là que réside toute l’ambiguïté de cette histoire. Même si on sait qu’il est coupable, qu’il est l’assassin d’une jeune femme, enceinte qui plus est, qu’on aimait bien, comment réussir à en vouloir à ce jeune garçon? Au contraire on voudrait l’aider, le conseiller, l’orienter et on se surprend à freiner des quatre pieds pour lui éviter de prendre ce fameux bus pour ce quartier chic où réside Helen. La fin que je ne vous dévoilerai pas est encore plus effrayante dans son absurdité.
Un vrai bonheur de lecteur, une incohérence de la vie probablement commune à bien des jeunes de banlieues, hélas!
Si vous l'avez lu, vous vous rappellerez sans aucun doute que dans son dernier roman «Sans l’ombre d’un témoin», l’écrivain américain nous avait joué un bien mauvais tour en faisant assassiner Helen, la jeune épouse de notre inspecteur Linley préféré. Et comme moi aussi certainemant vous en vouliez «à mort» à celui qui avait osé faire ça. Comme tant d’autres lecteurs, j’étais cependant très curieuse de savoir comment cette histoire allait rebondir et j’étais prête à porter un jugement net et sans appel sur qui oserait me demander de comprendre cet acte pour le moins horrible et cependant gratuit. Eh bien! c’est pourtant ce que fait Elisabeth George dans cette «Anatomie d’un crime» publié aux Presses de la Cité. En nous ramenant quelques mois plus tôt et en nous faisant faire la connaissance du jeune Joël.
12 ans, une sœur aînée à peine plus âgée, un petit frère retardé mental, un père assassiné, une mère quasiment folle, une tante qui recueille bien malgré elle les trois enfants de son frère que leur grand-mère vient d’abandonner à nouveau, telle est la situation du futur meurtrier. Ajoutons à cela qu’il vit dans une banlieue sordide de Londres et qu’il se retrouve bien malgré lui au centre d’une rivalité entre deux bandes de jeunes caïds qui ont juré sa perte et celle de ses sœur et frère, et Elisabeth George réussit à nous rendre ce jeune Joël quasi sympathique voire même attachant. Et c’est bien là que réside toute l’ambiguïté de cette histoire. Même si on sait qu’il est coupable, qu’il est l’assassin d’une jeune femme, enceinte qui plus est, qu’on aimait bien, comment réussir à en vouloir à ce jeune garçon? Au contraire on voudrait l’aider, le conseiller, l’orienter et on se surprend à freiner des quatre pieds pour lui éviter de prendre ce fameux bus pour ce quartier chic où réside Helen. La fin que je ne vous dévoilerai pas est encore plus effrayante dans son absurdité.
Un vrai bonheur de lecteur, une incohérence de la vie probablement commune à bien des jeunes de banlieues, hélas!