Sombres enfances
Enfin! Je l'ai terminé! Rarement un recueil de nouvelles m'aura autant remuée, m'obligeant à insérer d'autres lectures entre deux pour apaiser mes émotions.
Il faut dire que les seize écrivains réunis dans ce recueil publié aux éditions du Caïman l'an dernier n'ont pas lésiné dans la noirceur, l'horreur, l'injustice, le dramatique, l'innommable ou le terrifiant. Avec eux (et elles), j'ai frémi, tremblé, pleuré, suis passée par divers ressentis allant de l'inquiétude à l'horreur absolue en passant par l'angoisse, la peur et heureusement l'espoir aussi et le soulagement.
Dire l'indicible ne peut se concevoir. Pourtant (par ordre alphabétique) Valérie Allam, Sébastien Bouchery, Jérémy et Ludovic Bouquin, Sylvie Callet, Gérard Coquet, Julie Combe, James Hollin, Yan Manook, Xavier Massé, Maria Mischitelli, Ludovic Miserolle, Florence Rhodes, Eric Robinne, Bénédicte Rousset, Céline Servat et Christophe Tabard y parviennent avec grand talent et forces détails à partir de situations ô combien terribles et parfois à la limite du supportable.
Pourtant ces situations existent souvent en dehors de leur imagination. On ne veut pas y croire. On refuse de l'accepter. On se bouche les oreilles des deux mains ou on se cache la tête sous l'oreiller pour ne pas entendre ou voir. Mais rien n'y fait. Ces histoires se retrouvent trop souvent en tête des fait-divers dans nos journaux et nos médias.
Ces nouvelles ont été écrites en partenariat avec l'association lyonnaise Dora-Suarez. Sur chaque achat de ce recueil, un euro est reversé à une association oeuvrant pour la protection de l'enfance.
Une raison supplémentaire pour que je vous invite fortement à le lire, vous aussi. Malgré (ou à cause de) son thème justement!
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