Laïka
Voilà, c'est fini. Tu es partie, en route vers le Paradis des chiens où, j'en suis convaincue, la porte t'y est grande ouverte.
Ma Laïka, ma douce, ma belle, ma tendre, mon affectueuse, plus jamais je ne croiserai ton regard débordant d'amour, de cet amour total et inconditionnel que seuls, les chiens comme toi, peuvent ressentir envers nous, les humains, pas toujours reconnaissants.
Plus jamais, nous ne ferons de longues séances de "gâtassous, mes mains parcourant ton pelage si doux à caresser.
Depuis ce 20 février 2008 où tu es arrivée à la maison, pas un jour n'a passé sans que nous n'apprécions ta présence. Nos longues balades des premières années, tes plongeons dans le Rhône ou les ruisseaux, tes courses folles où j'avais peine à te suivre, ton accueil enthousiaste et affectueux quand je rentrais après une longue journée de travail, ta présence à mes côtés quand je regardais la télévision ou lisais tout simplement dans mon fauteuil, ton écoute attentive et ta façon, unique, de me donner un petit coup de museau pour me dire "eh! regarde-moi! je suis là".
Ma Laïka, ma douce, ma belle, ma tendre, mon affectueuse, tu es partie depuis moins de 24 heures et la douleur est immense. Je regarde la place, TA place, vide et les larmes coulent. Seule consolation, tu ne souffres plus.
Au revoir ma croqueuse de pommes, ma fofolle, ma coquinette.
Repose en paix.