Le Printemps des enfants perdus
Deux challenges à remplir pour moi en ce dernier mardi de septembre : participer à la fois au Mardi sur son 31 avec Sophie et aux Anciens sont de sortie, challenge à contre-courant avec Stéphie.
Et ce Printemps des enfants perdus va me permettre de relever ces défis avec brio! Démonstration :
Edité aux Presses de la Cité dans leur belle collection des Terres de France, ce roman de Béatrice Egémar est paru en octobre 2013, par conséquent lors de la Rentrée littéraire de l'année dernière. Pour Stéphie, c'est bon!
En plus, j'ai terminé hier soir Les Marionnettes du destin de Marie-Bernadette Dupuy juste avant ce dernier jour de Québec en septembre. Par conséquent j'ai pu commencer cette nouvelle lecture après avoir repris mon souffle et, la fatigue aidant, ne suis pas allée plus loin que cette fameuse page 31 dont je vais vous livrer un extrait avec Sophie.
Deux challenges pour un billet! Voilà qui est bien joué, n'est-ce pas?!! :)
Pourquoi n'ai-je pas lu ce roman de Béatrice Egémar plus tôt? Encore un mystère de ma façon de lire... Sans doute (et c'est sûrement effectivement le cas) d'autres lectures ont primé et, malgré l'envie de découvrir cette belle histoire, ont davantage retenu mon attention...
Pourtant dès cette trentaine de pages lues hier soir, je me suis trouvée en phase avec l'écriture de Béatrice Egémar, très fluide, très agréable, et plongée immédiatement dans cette histoire d'enfants qui disparaissent, enlevés pour une mystérieuse raison et dans laquelle Manon, l'héroïne jeune et charmante jeune femme qui fait commerce de parfums à Paris dans les années 1750, va se trouver étroitement mêlée le jour où son propre neveu disparaît lui aussi. Enlèvement ou simple fugue? Je ne le sais pas encore mais j'ai hâte de le découvrir...
Voici donc mon extrait à la page 31 :
"Manon arriva sur la place du Palais-Royal. Comme toujours, elle était noire de monde. Le Palais avait été construit par le cardinal de Richelieu, qui l'avait légué au roi. Plus tard, Louis XIV l'avait donné en apanage à son frère, Philippe de France. A sa mort, c'est son fils Philippe, duc d'Orléans, qui avait pris possession des lieux. Il y avait tenu conseil quand il était devenu régent; c'est aussi là qu'il donnait ses fameux soupers licencieux."