La coscienza di Montalbano
Le moins que je puisse dire, c'est que j'ai brillé par mon absence pour notre Semaine italienne qui s'achève aujourd'hui. Pourtant j'ai lu, tant en français qu'en italien. Notamment ce tout nouveau recueil qui rassemble six nouvelles signées Andrea Camilleri, presque toutes inédites, et que les éditions Sellerio ont réuni pour notre (mon) plus grand plaisir de lecteurs et de lectrice.
C'est non sans une émotion certaine que j'ai retrouvé l'écriture savoureuse et unique de Camilleri et non sans une émotion encore plus forte que j'ai suivi ces six enquêtes de mon cher commissario Montalbano.
Ces racconti (nouvelles) sont parus en anthologies pour deux d'entre elles (et il s'agissait donc pour moi d'une relecture tout aussi passionnante que la première fois) et dans des magazines ou revues italiennes et donc en totale découverte pour moi.
Quel bonheur vraiment de retrouver ce cher commissaire et sa fine équipe dans leur petite ville imaginée par Camilleri, Vigata en Sicile. Tous sont égaux à eux-mêmes qu'il s'agisse de Mimi, Fazio, Catarella, Pasquano, du questeur, de Livia l'éternelle fiancée du commissaire ou de Montalbano.
Avec sa sensibilité particulière, sa perspicacité, son entêtement parfois, sa générosité souvent, l'attention qu'il porte à ses congénères, Montalbano s'attache à démonter les machinations les plus tordues, à élucider des crimes ou des meurtres maquillés en accidents et à résoudre des énigmes bien ficelées même quand on lui interdit de fouiller trop profond.
Je me suis vraiment régalée à cette lecture et cela me fait encore plus regretter que, cette fois-ci, ce soit vraiment terminé. Mais ainsi va la vie...