Ne pleure plus, Marie

J'ai beaucoup hésité avant de vous parler du dernier roman de Janine Boissard "Ne pleure plus, Marie" paru chez Fayard. 

A cause d'une mise en route, certes originale à notre époque du tout numérique et virtuel, mais beaucoup trop convenue et attendue, sans surprise pour moi qui lis l'écrivain depuis de très longues années à présent.

Et justement j'apprécie trop l'écriture de Janine Boissard pour ne pas avoir cédé à la tentation (assez forte quand même) d'arrêter ma lecture qui m'apparaissait laborieuse voire un peu ennuyeuse pour tout dire.

Bien m'en a pris heureusement de m'obstiner car bientôt mon intérêt s'est réveillé et j'ai terminé ce roman en moins de temps qu'il ne faut pour le dire (et l'écrire). De plus je salue particulièrement la fin et la façon particulière que Janine Boissard a employé pour l'amener. C'est sûrement à cela qu'on reconnaît les grands écrivains.

L'histoire, je ne vais pas vous la dévoiler. Sachez juste qu'il est question ici d'amour contrarié, de correspondance écrite, d'interventions malheureuses ou inattendues et tendres, et de l'avenir d'un enfant.

Je n'en dirai pas plus. C'est du Janine Boissard avec sa dose d'émotions, de valeurs un peu oubliées ou négligées, voire snobées, de tendresse, de force et d'abnégation.

C'est doux. C'est grand. C'est beau et ça sonne juste. Terriblement juste.