Mois italien : Par condicio
Il est temps pour moi de commencer mon voyage en Italie, en nouvelles le lundi. Et qu'y a-t-il de mieux pour cela qu'une arrivée du côté de Vigata sur la terre sicilienne d'Andrea Camilleri et de mon cher commissario Montabalno (et de mon Cher et tendre aussi!)
Cette nouvelle nous ramène justement aux premiers mois de Montalbano, tout jeune commissaire récemment nommé, à Vigata, ville née de l'imagination de Camilleri et située à proximité de Syracuse.
Avec une certaine surprise, Montalbano découvre que deux familles mafieuses, les Cuffaro et les Sinagra, se disputent le secteur à coups de meurtres de part et d'autre. Déjà six de chaque côté en ces premiers jours de printemps. Montalbano pourrait s'amuser de cette situation si, tout à coup, ce bel ordonnancement ne se déréglait pas du côté Sinagra, lui donnant deux morts supplémentaires coup sur coup. Un avantage que la famille de mafieux entend bien ramener à l'équilibre au plus tôt. Mais qui seront les prochaines victimes chez les Cuffaro? Surtout que le commissaire s'aperçoit bientôt que l'un des deux morts Sinagra jouait dans les deux camps!
Lire Camilleri dans le texte est déjà pour moi un grand, très grand bonheur. Et encore plus si c'est pour suivre mon commissaire. Je me (re)plonge avec ravissement dans ce recueil lu il y a déjà quelques années et le plaisir de lecture est toujours au rendez-vous.
Je retrouve avec plaisir sa malice, son sens du suspense, sa façon unique de nous emmener exactement là où il veut sans qu'on n'y trouve à redire, et même, avec notre entière bénédiction. Que dire de plus, si ce n'est que je me régale? Je relis ce recueil avec beaucoup d'émotions bien sûr. J'y picore une nouvelle par ci, une nouvelle par là. Et je savoure...