La héronnière
Comme je suis en pleine lecture de mon "pavé de l'été", j'y intercale des recueils de nouvelles et viens de m'offrir un sympathique dépaysement avec celui-ci "La héronnière" signé Lise Tremblay.
Imaginez un village perdu au milieu de l’immensité de cette terre d’Amérique du Nord, le grand Nord, au Canada. Une même unité de lieu pour cinq nouvelles qui nous décrivent la vie ordinaire de gens ordinaires installés et vivants dans ce village en perdition, ce village où tout se sait, où chacun se montre tel qu’il est, sans concession pour lui et surtout pas pour les autres. Cinq histoires séparées, que l’on peut lire de façon autonome, mais qui, mises bout à bout, constitue un tout complet assez effrayant par la terrible réalité qu’il met à jour. Cinq histoires que je ne vous dévoilerai pas pour ne pas vous couper l’envie de les lire à votre tour !
J’étais prévenue. C’était bien un recueil de nouvelles que j’allais lire. Pas de mauvaise surprise à attendre ou découvrir. De même que pour le thème général de ce recueil, la quatrième de couverture nous dit pratiquement tout ce qu’on va y trouver et, pour une fois, elle s’avère être au plus proche du contenu.
Ce qu’elle ne nous dit pas cependant, cette quatrième de couv’, c’est la qualité d’écriture qu’y démontre Lise Tremblay. Une écriture sobre, authentique, réaliste, souvent sombre et même carrément noire parfois. Une écriture que j’ai trouvée très proche de celle d’Alice Munro, nouvelliste canadienne prix Nobel de littérature en 2013. Ce qui n’est pas rien !
J’ai aimé ce recueil de Lise Tremblay, une auteure que j’aurais grand plaisir à retrouver et à relire... si l'occasion se présente!