Joyeux Noël, Rocco!

Publié le par Martine

Joyeux Noël, Rocco!

Je vous rassure tout de suite. Ce n'est pas parce que les températures ont chuté en deux jours, nous faisant passer de quasi 20° vendredi à 8° samedi (et 6° ce matin!!!) que je pense déjà à Noël. Non! Si je vous présente cette nouvelle d'Antonio Manzini parue chez Sellerio dans le recueil "Cinque indagine romane per Rocco Schiavone" sous le titre original "Buon Natale, Rocco" et offerte dans sa traduction française par les éditions Denoël lors des derniers Quais du polar à Lyon début avril, c'est simplement parce qu'aujourd'hui, dans le cadre de la Semaine italienne, il est question de nouvelle (simple ou en recueil) et que j'ai vu l'adaptation télévisée de celle-ci (excellente comme toujours au demeurant) mercredi dernier.

Je reviendrai un peu plus bas sur ce qui diffère d'ailleurs entre cette nouvelle et sa version télévisée.

A quelques jours de Noël, le vice-questeur Rocco Schiavone est d'une humeur de dogue. Non seulement il est toujours en attente de la lettre qui lui annoncera officiellement le lieu de sa mutation, mais en plus il est malade. La grippe, dit-il à tout le monde. Sauf qu'avec "seulement 37,6°", les membres de son équipe et ses supérieurs le prennent un peu à la légère. Ce qui a le don de l'irriter davantage encore si c'est possible.

Et voilà qu'il est appelé sur la scène du double meurtre d'un couple de personnes âgées, victimes d'un premier abord d'une agression à leur domicile. Ce dont Rocco doute immédiatement. Il n'y a pas eu d'effraction, ce qui laisse supposer que les victimes connaissaient leur agresseur. Malgré l'appartement mis à sac, le seul objet dérobé est une montre d'une valeur de 40 000 € issue de la collection du vieil homme. Ce qui montre que l'agresseur connaissait cette collection et sa pièce la plus importante.

Alors, qui peut avoir commis une telle atrocité? Le fils cadet des victimes, drogué en manque ? Ou l'aîné, homme d'affaires installé à Turin avec sa femme et sa fille et dont l'entreprise connait de sérieux revers? Car, quoi qu'il fasse, de quelque côté où le portent ses investigations, le vice-questeur Schiavone en revient toujours aux deux frères!

Comme toujours j'ai eu autant de plaisir à relire cette enquête dans sa version française que ce que j'en avais eu à la lire en VO. J'ajoute à ceci que j'ai également beaucoup apprécié son adaptation télévisée. 

Même si, pour la télé, l'enquête se déroule à Aoste (là où Rocco est finalement muté), ce qui enlève une part d'intérêt à la fin de la nouvelle. Et non à Rome comme dans le texte initial. Même si aussi et peut-être surtout si l'enquête télévisée est beaucoup plus creusée, fouillée, nous détaillant chaque piste empruntée par Rocco et son équipe d'inspecteurs avec plus de précisions. Même si également, cet épisode étant diffusé après le fameux "7-7-2007" élément clé de cette série, les dialogues y font allusion et éclaircissent un peu plus la situation, ce qui, bien sûr, n'est absolument pas le cas dans la nouvelle.

Bref je souhaitais partager cette double "lecture" dans le cadre de cette Semaine italienne et de La bonne nouvelle du lundi car il va de soi que c'en est une excellente. Je voulais aussi partager l'affection infaillible que je continue de porter à ce vice-questeur bourru, bougon, hors normes mais ô combien attachant qu'est Rocco Schiavone. 

Voilà donc qui est fait!

Je compte aussi ce billet pour le challenge Polars et thrillers chez Sharon si elle en est d'accord.

Joyeux Noël, Rocco!
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