Jeuditalie : La vita promessa
Dimanche et lundi soirs, j'ai regardé les deux premiers épisodes de la mini-série "La vita promessa" diffusée en cette rentrée sur la RAI 1. Avec Luisa Ranieri dans le rôle principal de Carmela Carrizzo, au côté de Cristiano Caccamo, Francesco Arca, Thomas Trabacchi et tant d'autres comédiens. Sur une réalisation de Ricky Tognazzi et une mise en scène de Simona Izzo.
En 1921, dans un petit village du bord de mer en Sicile, vit la famille Carrizzo, le père Alfio, la mère Carmela, leurs fils Michele, Rocco, Antonio et Afredo et leur fille Maria. Tout commence sur une danse lors de la fête du village quand Don Vincenzo, le plus riche propriétaire, dur et cruel, qui doit sa puissance à ses liens avec la mafia, remarque Carmela et n'a plus qu'une idée en tête : la faire sienne.
N'y parvenant pas, Don Vincenzo commence par s'en prendre à son fils Rocco qu'il fait battre par ses sbires avant de l'obliger à se déshonorer, Ce qui pousse le jeune garçon au suicide et le laisse handicapé mental à vie. Pour venger son fils, Alfio va provoquer Don Vincenzo qui l'abat d'un coup de fusil dans le dos. Désormais veuve, Carmela ne doit son salut et celui de ses enfants que dans la fuite pour Naples d'où ils pourront embarquer vers New-York, cette Amérique qui fait rêver bien des Siciliens!
Mais le sort s'acharne quand, en attendant l'embarquement et le mariage blanc que Carmela doit contracter pour pouvoir entrer sur le sol américain, sa fille Maria tombe gravement malade, au point de la laisser pour morte au moment du départ.
Engagée sur le bateau comme repasseuse pour les gens de première classe, Carmela fait alors la rencontre d'Amedeo Ferri, illustre et puissant homme d'affaires, veuf, qui se prend d'intérêt et d'amitié pour elle et sa famille, allant jusqu'à enseigner la langue au jeune Alfredo.
Enfin arrivés aux Etats-Unis, Carmela fait la connaissance de son nouveau mari, Matteo Schiavon, et, bien malgré elle, côtoie à nouveau des membres de la mafia italo-américaine bien impliqués dans la Prohibition. Et pendant ce temps, en Sicile, Don Vincenzo, bien décidé à faire payer à Carmela son départ et l'affront qu'il en a ressenti, peaufine sa vengeance et s'apprête également à partir pour New-York...
Voici les grandes lignes des deux premiers épisodes (les deux derniers seront diffusés lundi 24 septembre et lundi 1er octobre, et j'ai vraiment hâte de les découvrir). Je pourrai écrire encore beaucoup sur leurs contenus tant ceux-ci sont riches de coups du sort, rebondissements et bien sûr d'émotions. Même mon Cher et tendre s'y est laissé prendre! C'est vous dire!
Cette mini-série est en tous cas remarquablement interprétée, présente une reconstitution très fidèle de cette Sicile de début de XXe siècle et du miroir aux alouettes que représentaient les Etats-Unis avec la promesse de travail et de vie plus confortable pour les plus pauvres et d'enrichissement rapide et facile pour les mieux nantis.
En cadeau, je vous invite à regarder la bande-annonce de cette mini-série "La vita promessa"