Libri, amori e segreti-Dicembre

Quand tous les ingrédients sont réunis pour t'offrir la distraction dont tu as bien besoin pour te faire oublier les contrariétés du jour, quand tu as repéré sur le site d'une blogueuse littéraire italienne une suggestion de lecture bien attirante, tu as très envie de lire à ton tour ce roman. Quand, en plus, il se trouve que ce roman fait partie d'une série initiée en décembre et disponible en numérique pour Kobo à des prix défiant toute concurrence, tu ne résistes plus et tu t'offres les quatre premiers, de décembre à mars. Au risque de réduire considérablement ta nuit, tellement tu es portée par cette lecture!

Cette histoire, c'est ce qui m'est arrivé hier soir et si cette journée me parait bien longue aujourd'hui, je ne regrette absolument pas et me réjouis de retrouver très vite (enfin... pas ce soir quand même) les personnages créés par Della Parker pour cette très sympathique série "Libri, amori e segreti" (des livres, des amours et des secrets). 

Je ne sais pas si cette série est traduite en français, l'auteur étant anglaise et moi-même la lisant dans sa version italienne. Ce que je peux vous en dire, c'est que je suis de suite entrée dans cette histoire, que j'ai pleuré, ri; espéré, tremblé tout au long de cette lecture, que l'écriture est d'une fluidité remarquable et que cette histoire se lit vraiment sans qu'on s'en rende compte.

Alors, certes, ce n'est pas ce qu'on peut appeler de la grande littérature mais qu'importe! Ce qui compte pour moi, c'est le bonheur que ce roman m'a procuré et la hâte que j'éprouve à présent de retrouver ces six jeunes femmes pétillantes, généreuses, dynamiques pour qui l'amitié n'est pas un vain mot et la solidarité, l'entraide encore moins!

Tous les mois, Grace, Jojo, Anne-Marie, Serena et Kate se réunissent au sein du petit club de lecture qu'elles ont créé dans leur ville de Little Sanderton en Angleterre. Toutes ont la trentaine, sont mariées, mères de famille et ont une activité professionnelle qu'elles exercent, ou pas.

En ce début décembre, elles se retrouvent chez Jojo pour le choix de leur lecture commune qui, à quelques petites semaines des fêtes de fin d'année, se porte sur le fameux roman de Dickens "Un chant de Noël". Papotages, bon verre de vin accompagnent leur discussion littéraire. Mais ce soir-là, Grace a hésité à venir et ce n'est que parce que son mari, Ben, l'y a poussée qu'elle est là. Et son attitude, en retrait, soulève bientôt les interrogations de ses amies. Lesquelles, face aux soucis pécuniaires, liés au chômage de Ben et renforcés par les frais que leur coûtent les soins de leur fils Harry, souffrant d'un cancer, vont alors jouer la carte de la solidarité féminine et de l'amitié avec un grand A pour permettre à leur amie de passer, malgré tout, un bon Noël.

Bien sûr tout ne va pas aller de soi et le récit connaîtra des phases d'euphorie, de joie et de tristesse, de craintes mêlées de doutes. On éprouve sans méfiance les analogies faites entre l'histoire de Grâce et le roman de Dickens. Je dirai même qu'on les ressent à 200 %. Mais c'est gai, c'est joyeux, c'est rythmé et c'est tellement vivant qu'on en oublie tout le reste, y compris de dormir!