Simon Boccanegra

Publié le par Martine

Simon Boccanegra

Participation sur le fil au thème de ce mois-ci du challenge Il Viaggio d'Eimelle qui nous invite à parler théâtre italien. Bien que, pour ma part, ce soit plutôt ... opéra italien, avec en l'occurrence cette oeuvre de Verdi "Simon Boccanegra" dont j'ai appris l'existence lorsque je suis allée, pour la première fois, à l'Opéra de Lyon au printemps dernier.

C'est là en effet que j'ai trouvé ce petit livre rouge présentant l'oeuvre, avec le texte en italien et en français, un cahier de lectures et un carnet de notes biographiques et bibliographiques sur Verdi, édité en 2014 à l'occasion de la programmation de cet opéra paru une première fois à la Fenice de Venise en 1857 et dans une seconde version à la Scala de Milan en 1881.

Je m'étais donc promis de lire cet opéra pour ce mois de juillet puis il y a eu ... ce qu'il y a eu, les jours ont passé, et ce n'est que cette semaine que j'ai lu cet opéra en trois actes, précédés d'un prologue, qui se déroule essentiellement à Gênes au XIXe siècle et couvre 25 années de cette République. Entrer dans le détail de la trame historique me parait assez difficile surtout pour ne pas trop en dévoiler la progression. Il s'agit cependant d'une lecture assez ardue, faite uniquement de dialogues avec seulement quelques indications (très courtes) sur le passage du temps et les événements historiques qui nous aident à mieux comprendre le texte. Je précise encore que je n'ai lu cette oeuvre que dans sa traduction française.

Aussi pour ne pas rester sur ce sentiment de déception et de passer "à côté" de l'oeuvre, j'ai emprunté une version filmée de "Simon Boccanegra" en DVD à ma médiathèque et l'ai regardé hier soir en suivant les airs et propos en italien sur mon petit livre rouge. Et j'ai vraiment bien fait! Les émotions ont fonctionné au maximum, je me suis passionnée pour cette histoire d'amour maudite entre Simon, marin d'origine, plébéien qui deviendra pendant un temps gouverneur de Gênes, et Maria, fille de Fiesco patricien et doge de Gênes. Entre querelles intestines et luttes de pouvoirs, c'est un peu une version italienne de "Roméo et Juliette" qui s'offre ainsi à nous. Les voix remarquables des interprètes et la trame historique spécifique créant toute la différence.

Je remercie Eimelle de m'avoir permis de faire cette découverte culturelle et musicale d'autant plus que, dans la foulée, j'ai aussi emprunté "Aïda" et "Nabucco" de Verdi ainsi que "Tosca" de Puccini, des œuvres connues de nom seulement et que j'ai à présent très envie de découvrir!

Simon Boccanegra
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M
Bonne idée la version filmée ; le théâtre et l'opéra sont loin d'être des lectures faciles
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M
Tout à fait! Merci Manika! :-)