Pour garder un peu
On peut vivre sans richesse, presque sans le sou.
Des seigneurs et des princesses, il n’y en a plus beaucoup.
Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas.
Non, non, non, non, on ne le pourrait pas.
On peut vivre sans la gloire qui ne prouve rien.
Etre inconnu dans l'histoire et s'en trouver bien.
Mais vivre sans tendresse, il n'en est pas question.
Non, non, non, non, il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse ! Quel joli sentiment !
Ce besoin de tendresse qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment.
Le travail est nécessaire. Mais s'il faut rester
des semaines sans rien faire, eh bien... on s'y fait.
Mais vivre sans tendresse, le temps vous paraît long.
Long, long, long, long, le temps vous parait long.
Dans le feu de la jeunesse, naissent les plaisirs
et l'amour fait des prouesses pour nous éblouir.
Oui mais sans la tendresse, l'amour ne serait rien.
Non, non, non, non, l'amour ne serait rien.
Quand la vie impitoyable vous tombe dessus,
on n'est plus qu'un pauvre diable broyé et déçu.
Alors sans la tendresse d'un cœur qui nous soutient.
Non, non, non, non, on n'irait pas plus loin.
Un enfant vous embrasse parce qu'on le rend heureux.
Tous nos chagrins s'effacent. On a les larmes aux yeux.
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse, immense ferveur,
Faites donc pleuvoir sans cesse au fond de nos cœurs
des torrents de tendresse pour que règne l'amour.
Règne l'amour jusqu'à la fin des jours.
C'est superbe, n'est-ce pas?