Une belle rencontre
avec Annie Saumont, petit bout de femme tonique, enthousiaste, passionnée, tendre... rencontrée hier après-midi à la bibliothèque annexe du Plan lors du café lecture qui lui était consacré.
Accueillie par la bibliothécaire Dominique Borla, cette nouvelliste d'un âge certain nous a enchanté par la lecture de deux de ses textes (un inédit et un publié) fort émouvants et si proches de nous par la force de leur contenu.
Le premier mettait en scène un jeune garçon orphelin de 14 ans, rebelle et en quête d'affection, et sa relation avec Karine, la jeune femme sourde qui l'accueille lors de ses autorisations de sortie du pensionnat où il vit. Une belle histoire tout en sensibilité qui laisse la porte ouverte à tous les possibles.
Le second texte extrait de "Moi les enfants j'aime pas tellement" nous présentait un autre petit jeune homme atteint de "tics nerveux" et son amour filial développé envers ses grands-parents. Là aussi beaucoup d'émotion pour tout ce que ces mots éveillent en nous, là où on ne regarde pas trop souvent.
Au cours de la discussion qui s'est installée ensuite entre Annie Saumont et ses lecteurs, celle-ci a expliqué toute la difficulté d'être nouvelliste et de trouver un éditeur qui ne lui demande pas à un moment donné d'écrire un roman, ce qu'elle ne se risque plus à faire! Egalement traductrice de métier, elle nous a aussi parlé des auteurs rencontrés dans le cadre de son activité professionnelle.
Vraiment une belle invitation à la lecture de nouvelles, un genre que, finalement, je ne pratique pas assez...
Le prochain café lecture auquel je participerai aura lieu le 6 novembre et l'invitée en sera Elise Fisher, écrivain que j'affectionne tout particulièrement.