Le mineur et le boulanger

Le silence s’impose en maître absolu quand, soudain, la terre tremble, tousse et vomit de ses entrailles une
ombre gigantesque sur le tapis de neige.
Ebloui par l’éclat du dehors, l’homme libéré de terre chancelle. Puis, dans un léger mouvement, il s’élance dans
la tourmente de neige… Le mineur regagne le monde après une journée de travail.
Non loin de là, les lueurs vacillantes du four à pain dansent sur les
murs de pierre au rythme du crépitement des bûches. Un jeune boulanger pétrit encore et encore sa pâte : une goutte d’eau salée…une pincée de farine…toujours le même
geste. Rond ou effilé, son pain reste le meilleur.
Mais
les journées du boulanger sont longues, trop longues. Il se lève dès l’aurore et se couche avec les étoiles. Et lorsqu’il rentre chez lui, le maître du pain est blanc, tout blanc de farine de la
tête aux pieds.
Dans
le secret de sa demeure, le mineur noir comme la nuit devient blanc. Le noir a coulé dans l’eau savonneuse….
Au même
moment, quelque part, sur un geste, le blanc du boulanger disparaît aussi. Et il devient noir…
Je vous invite vraiment à découvrir la suite de ce texte merveilleux, empreint de poésie et de tendresse à lire sur des illustrations noires et blanches puis de plus en plus colorées au fur et à mesure de l'avancée de cette magnifique rencontre signée... Muriel Diallo...
Je vous invite vraiment à découvrir la suite de ce texte merveilleux, empreint de poésie et de tendresse à lire sur des illustrations noires et blanches puis de plus en plus colorées au fur et à mesure de l'avancée de cette magnifique rencontre signée... Muriel Diallo...