Les Pontons flingueurs #2
Pour coller un peu à l'actualité du polar et à l'organisation du Festival Les Pontons flingueurs qui vient de se dérouler en fin de semaine dernière à Annecy. Parce que si j'apprécie les recueils collectifs italiens, je n'en dédaigne pas pour autant les français, en particulier quand ils sont aussi bons que celui-ci. Parce que, justement, faisant une recherche sur l'écrivain Simonetta Greggio, j'ai découvert par hasard qu'elle avait composé une très bonne nouvelle noire pour ce recueil paru en 2014 lors de la troisième édition du Festival des Pontons flingueurs. Et enfin parce que aussi (surtout?!!) en cette période de canicule (en alerte orange chez moi toujours), s'offrir quelques frissons est particulièrement bienvenu, je vous parle aujourd'hui de ce recueil. Mais qui dit 2 (#2 dit le titre), sous-entend forcément qu'il existe quelque part une première édition qui, si je me fie à ce recueil-ci, mérite que je la trouve, que je la lise et que j'en apprécie également chaque histoire comme je suis en train de savourer ces nouvelles-ci.
Alors me direz-vous? Après tout ce blabla, tu nous en dis plus sur ces nouvelles?
Oui, j'y viens, vous répondrais-je! Et tout d'abord en vous citant les écrivains qui se sont pliés ici à ce genre difficile de la nouvelle à la demande de René Vuillermoz, organisateur du Festival éponyme.
Ainsi donc, au côté de Simonetta Greggio qui nous explique, en anglais of course! mais seulement dans le titre "How I killed Samuel Brent?", se trouvent aussi Jean-Paul Carminati pour "L'homme est un héron pour l'homme", Laurent Guillaume "Le sandwich magique", Jean-Bernard Pouy "Scato intégriste", André Fortin ""Une oeuvre de santé publique", Gilbert Gallerne "N'aie pas peur", Elsa Marpeau "Mon légionnaire", ainsi que les "Notes de travail pour un futur roman noir" de Pascal Fioretto.
Des noms connus du monde du polar ou de la littérature en général qui, tous, au court d'un récit dense et concentré nous offrent une superbe palette de leur talent évident de conteur. Je n'ai pas de nouvelle à mettre particulièrement en avant mises à part peut-être par solidarité féminine celles de Simonetta Greggio et d'Elsa Marpeau. Toutes sont à lire et apprécier pour, comme je vous l'ai dit lus haut, quelques délicieux frissons garantis!