Jeuditalie : I bastardi di Pizzofalcone
Une série télé pour ce nouveau Jeuditalie aujourd'hui. Celle adaptée des enquêtes de l'inspecteur Giuseppe Lojacono, personnage récurrent né sous la plume de l'écrivain napolitain Maurizio de Giovanni. Le premier épisode de la première série a été rediffusé dimanche soir dernier sur la RAI 1 et j'ai eu grand plaisir à le regarder et y faire la connaissance de cet inspecteur bien sympathique malgré (ou à cause de) tous les soucis et les contrariétés qui l'accablent.
Ce premier épisode est l'adaptation de "La collectionneuse de boules à neige" paru dans sa traduction française chez Fleuve Noir. L'acteur Alessandro Gassmann y interprète l'inspecteur Lojacono.
Sa mutation à Naples, au commissariat de Pizzofalcone, ressemble à s'y méprendre à une véritable punition et mise sur la touche pour l'inspecteur Giuseppe Lojacono obligé de laisser en Sicile sa fille, une situation familiale bancale et une situation professionnelle assez compromise depuis ses derniers déboires avec la Mafia.
Au commissariat de Pizzofalcone, il est accueilli par le commissaire Pisanelli qui, en plus de lui présenter ses nouveaux coéquipiers dont le jeune Marco, l'avertit tout de suite que ce commissariat ne gère aucun cas d'homicide, les laissant au haut commissariat placé sous la responsabilité de l'ambitieux vice-questeur Palma.
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, Lojacono tente tant bien que mal de s'adapter à ce nouveau mode de travail. Mais quand le commissariat est appelé sur la scène de meurtre de la signora De Santis, tuée par un coup de boule à neige derrière la tête, l'inspecteur ne peut s'empêcher de s'y rendre et d'y effectuer les premières constatations, aussitôt reprises à son compte par Palma.
Or il se trouve que la procureur chargée de ce crime n'est pas vraiment insensible au charme de Lojacono et, arguant d'une enquête plus importante à confier à Palma, missionne l'inspecteur sur cette enquête. Parmi l'entourage de la victime, deux suspects se dégagent très vite : son mari qui, malgré les apparences trompeuses d'un mariage idyllique, entretient une liaison adultérine et sa maîtresse. Mais ces culpabilités désignées ne sont-elles pas trop évidentes? C'est ce que Lojacono pense en tous cas. Et du reste pourquoi l'arme du crime est-elle une boule à neige qui ne fait pas partie de l'impressionnante collection de la victime?...
J'ai beaucoup apprécié cette adaptation assez fidèle au roman et je ne vous cache pas que j'attends impatiemment dimanche soir pour retrouver cet inspecteur dans une nouvelle enquête. Ne serait-ce que pour la découverte visuelle de Naples et ses contrastes!