L'enfant qui criait au loup

Publié le par Martine

L'enfant qui criait au loup

Hier matin, j'ai pris part aux dernières Passerelles du Samedi de cette année 2017 organisées par nos bibliothécaires. Si nous n'étions pas très nombreux, la qualité des échanges autour de nos coups de coeur littéraires de ces derniers mois n'en a été que meilleure.

Parmi les présentations de nos bibliothécaires, Anne et Solange, j'ai retenu deux romans "Le courage qu'il faut aux rivières", premier roman d'Emmanuelle Favier, sélectionné par mes collègues lectrices des 68 premières fois et que j'ai bien l'intention de lire, l'avis enthousiaste de Solange confortant ceux des 68! Je ne l'ai cependant pas emprunté, ma PAL de décembre menaçant de s'écrouler à tout moment. Mais ce n'est que partie remise, cette lecture sera parmi mes premières de 2018, c'est sûr!

Le second roman qui a retenu toute mon attention, et pour cause, c'est celui-ci "L'enfant qui criait au loup" de l'auteur norvégien Gunnar Staalesen, roman qui me permet d'enregistrer ma première participation au Décembre Nordique chez Cryssilda.

Je ne connais pas du tout cet écrivain mais je suis vraiment ravie de faire la connaissance de son héros récurrent, le détective Varg Veum, un personnage comme je les aime, un peu bourru, un brin sarcastique, un rien torturé, traînant derrière lui des souvenirs qu'il voudrait bien oublier mais qui se rappellent à lui aux moments les plus inopportuns. Un homme solitaire, mais pas forcément seul. Et surtout un homme généreux, sachant rire de tout et en premier de lui. Un homme capable de soulever des montagnes pour permettre à la vérité et à la justice de s'exprimer.

Comme je l'ai emprunté seulement hier matin, je n'ai lu qu'une centaine de pages de ce roman (qui en compte presque 370!). Mais je peux d'ores et déjà vous dire que je suis entrée de plein pied dans cette histoire et que je n'ai qu'une envie, m'y remettre de suite après avoir rédigé ce billet!

L'histoire, c'est celle d'un jeune garçon accusé d'être l'auteur du double meurtre du couple qui l'a en charge en sa qualité de famille d'accueil. Clamant son innocence, ce jeune n'a eu d'autre alternative, pour éviter l'emprisonnement immédiat avant jugement, de trouver refuge au fond d'un fjord d'où il menace d'attenter à sa vie si l'enquête n'est pas reprise et conduite correctement. Or il s'avère que tout l'accable et porte à croire en sa culpabilité.

Aussi, en dernier ressort, c'est Varg Veum qui est appelé à la rescousse pour tenter de raisonner le jeune garçon, parce qu'il a travaillé auparavant pour les services de la Protection de l'Enfance. Ce qui n'est pas sans rappeler de nombreux souvenirs au détective. Des souvenirs qu'il croyait enfouis très profond dans sa mémoire et qui se révèlent encore bien vivaces. Comme l'histoire de cet enfant, enlevé à sa mère biologique à cause de son alcoolisme et de son présent de droguée, et placé en famille d'accueil...

Je ne peux vous en dire plus pour l'instant. Juste ajouter que l'écriture est très agréable, prenante et empreinte d'humour et que je félicite Alexis Fouillet pour sa traduction de ce roman paru en 2014 chez Gaïa Polar.

Je compte aussi cette lecture pour le challenge Thrillers et polars chez Sharon.

L'enfant qui criait au loup
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S
Je l'avais lu aussi, et je l'avais beaucoup aimé.
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M
J'en suis convaincue. Je vais voir pour en lire d'autres! Merci Sharon
R
et bin tout un detective a regarder et a lire alors...;)
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M
Ah oui! Je confirme! Je vais voir pour lire les autres enquêtes! Merci Rachel!