Hiver à Sokcho

Publié le par Martine

Hiver à Sokcho

Comment passer une délicieuse soirée et renouer avec le charme des premières fois? Comment entrer de plain pied dans cette ambiance cocooning dont on a toutes et tous tellement besoin à l'approche de l'hiver?

Tout simplement en lisant ce premier roman d'Elisa Shua Dusapin "Hiver à Sokcho" paru aux éditions Zoé et en se laissant porter par la douceur de ses mots, en s'en imprégnant, en s'en enveloppant et en laissant son esprit s'évader, vagabonder, bercé par cette musique si singulière, ces tonalités particulières qui apaisent...

Ce roman est arrivé chez moi avec déjà une part de mystère. Inscrit dans la sélection d'automne des 68 premières fois, j'ai pensé à juste titre qu'il en faisait partie. Mais qui avait bien pu me le faire suivre? Aucun mot, aucun nom d'expéditeur ne l'accompagnait. J'ai donc interrogé Eglantine, notre fée magicienne experte es tableaux Excell qui m'a confirmé la bonne réception de ce roman pour les 68, qu'il m'avait été adressé par Delphine et que, l'auteur étant présente lors de notre grande soirée du 9 décembre prochain, elle m'encourageait à le lire rapidement afin qu'il reparte au plus vite vers d'autres lecteurs/lectrices qui pourront à leur tour en apprécier toutes les qualités et en parler avec Elisa Shua Dusapin le mois prochain à Paris. Ce que, bonne élève, j'ai fait de suite, avec le bonheur que vous savez et que je souhaite identique à vous toutes et tous qui allez le lire à présent.

Ce roman, c'est d'abord un pays : la Corée du Sud; C'est aussi une ambiance, une atmosphère, une culture sensible et délicate. Et c'est surtout l'histoire d'une rencontre. Celle qui se produit entre la narratrice, jeune femme de 23 ans, Franco-coréenne qui n'a jamais visité l'Europe, ni la France et en est curieuse; et un client de l'auberge pension de famille  où elle travaille comme chambrière cuisinière. Lui est français, originaire de Normandie, auteur de bandes dessinées et venu chercher l'inspiration dans cette petite ville côtière de la Corée du Sud, Sokcho, réputée pour sa pêche aux calamars. Si lui, Kerrand,est un dessinateur déjà reconnu dans sa profession, elle a pour elle d'être une cuisinière fameuse, la seule en ville à posséder la licence lui permettant de cuisiner le fugu, ce poisson délicieux une fois qu'on a pu en extraire le poison contenu dans ses viscères.

Le hasard fait en sorte que Kerrand loge dans la chambre voisine de celle de la narratrice. De suite intriguée, attirée par cet homme, qui représente la France, elle va avoir de cesse de l'observer, de le découvrir peu à peu, et encore plus quand elle va s'apercevoir que le personnage phare de Kerrand lui ressemble par bien des côtés, à commencer par cette solitude qui les rapproche... 

Je n'en dirai pas plus sur ce beau roman, délicat, un peu nostalgique, si ce n'est que cette rencontre improbable ouvre la porte à tous les possibles et qu'il faut apprécier cette lecture blottie dans un fauteuil, enveloppée d'une couette et, si possible, prés d'un bon feu de cheminée!

Merci à Charlotte, Nicole et Eglantine pour cette merveilleuse découverte.

Hiver à Sokcho
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N
Il me tarde qu'il arrive entre mes mains !
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M
Je te souhaite qu'il t'arrive très vite! Douceur bonheur garanti!
M
Les asiatiques apportent souvent une douceur à leurs écrits que l'on ne trouve pas chez les auteurs occidentaux.
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M
C'est exactement ça. Tu as raison, Manika! :-)