En attendant Bojangles

Publié le par Martine

En attendant Bojangles

Que dire de plus à tout ce qui a déjà été dit, écrit sur ce premier roman? Qu'ajouter aux avis enthousiastes et dithyrambiques moult fois exprimés par la blogosphère littéraire et par la critique spécialisée? Un encensement général, confirmé par les divers prix littéraires qui ont couronné ce roman d'Olivier Bourdeaut, paru chez Finitude.

Oui. Que dire de plus? L'exercice est délicat. Surtout lorsque, comme moi, on a attendu un certain temps avant de le lire également, redoutant de jour en jour ce qui a fini par arriver : je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire, sans doute parce qu'elle m'a semblé un peu trop irréaliste et que, moi qui apprécie beaucoup les romans dits "de terroir", ceux qui nous parlent de la terre, j'ai toujours besoin d'un soupçon de réalisme pour entrer dans une histoire.

Et je parle bien de réalisme et non d'authenticité. Car je reste convaincue que cette histoire témoigne d'une belle authenticité, marquée de cette folie douce qui a tellement plu par ailleurs.

Ce roman "En attendant Bojangles", je l'ai lu hier soir. Son premier avantage, à mes yeux, c'est qu'il est court et se lit très vite. Autre atout en sa faveur, l'auteur fait porter son récit par la voix d'un enfant et le rythme au son de cette musique "Mr. Bojangles" de Nina Simone. Une chanson que, j'avoue, je ne connaissais pas, que j'ai eu la curiosité d'écouter ce matin et qui, j'en suis maintenant persuadée, va me rester en tête au moins toute cette journée!

Mais il y a les parents, ce couple mené, porté, enlevé par la personnalité extravertie de la mère et à laquelle le père adhère, se colle parfaitement. Un couple omniprésent dans la vie de l'enfant qui, parfois, j'en ai eu l'impression, a du mal à trouver sa place dans cette famille qu'ils forment tous les trois. Alors bien sûr il y a des explications à ce comportement, cette frénésie, cette façon de tout transformer, renommer, enjoliver, au moins une. Essentielle. Qu'on soupçonne et qu'on devine, à notre cœur défendant.

Une explication que je ne vous dirai certainement pas pour ne pas vous empêcher de lire ce roman qui nous offre cependant un beau dépaysement, un voyage déjanté et une musique à apprécier.

Ce roman je l'ai lu aussi pour les 68 premières fois de Charlotte, Nicole et Eglantine, pour le Défi Premier roman de Daniel et pour le Mardi sur son 31 de Sophie, dont voici mon petit extrait page 31 :

"(...) - Je suis sérieuse! Vous êtes la copie conforme de ce cavalier dont je suis folle amoureuse depuis mon enfance, je me suis déjà mariée mille fois avec lui, car voyez-vous, le mariage étant le plus beau jour de la vie, nous avons décidé de nous marier tous les jours, ainsi notre vie est un perpétuel paradis. (...)"

En attendant Bojangles
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M
Il est dans ma PAL et vu que ce qui en a été dit j'ai peur d'être déçue !
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M
Tu le sauras en le lisant... comme moi! ;-)
E
Des avis bien différents sur ce premier livre, je me ferai certainement mon avis un jour mais je vais attendre plusieurs mois avant de me lancer.
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M
:-) Merci Emma!
N
Je lui trouve un charme fou à ce premier roman, mais je comprends qu'on n'accroche pas plus que ça non plus ;-)
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M
Et heureusement qu'il en est ainsi! :-) Merci Noukette!
N
Belle chronique et assez complémentaire de la mienne.<br /> Ce livre est bien mais pas trop terre à terre, effectivement. On reste dans le farfelu, et même si c' est distrayant, c'est parfois agaçant toute cette folie.<br /> Bonne journée Martine !
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M
Heureuse de te retrouver et de partager mon sentiment avec toi, Nathalie! Je te souhaite aussi une très belle journée!