Comment dézinguer la Petite Souris
Pendant toute cette semaine, Stéphie nous invite à porter un Coup de projecteur sur les éditions Rue de Sèvres. Je ne connaissais pas cette Maison qui semble s'être orientée uniquement vers la BD et cette initiative est l'occasion , pour moi, de combler cette lacune.
Je commence donc avec cette première aventure d'Astrid Bromure, signée Fabrice Parme.
Des illustrations sobres et légèrement pimentées pour, à mon avis, mieux restituer la classe sociale dans laquelle évolue cette petite fille, véritable et attachante peste au possible, qui vit dans une vaste demeure (un château?!!) avec pour compagnons de jeux, un petit chien et un chat, et entre une cuisinière et un majordome qui ont bien du mal à supporter toutes ses facéties.
Ses parents étant absents, Astrid s'ennuie. Mais attention! C'est elle qui gère son ennui. Elle seule! C'est une occupation à temps complet, qui demande du temps. Beaucoup de temps. Et, justement, du temps, elle en a. Pour s'ennuyer à bon escient. Surtout quand une de ses dents commence à bouger et qu'elle ne croit ni à l'une, ni à l'autre version de l'histoire de la Petite Souris que lui racontent tour à tour sa cuisinière et son majordome, qu'elle est persuadée, au contraire, que la Petite Souris n'existe pas et qu'elle imagine un plan diabolique pour démontrer cette affirmation!
Mais c'est compter sans une fameuse publicité pour un non moins fameux dentifrice entendue à la radio, sans la présence d'une armée de souris blanches qui parlent et de celle, bien évidente cette fois, de la ... Petite Souris en personne!
Un album gai et coloré, tonique, espiègle et malicieux qui me réconcilie avec la lecture de BD, un genre littéraire que je n'affectionne pas particulièrement en général.
Une première entrée dans cette maison Rue de Sèvres qui me donne envie de poursuivre cette découverte...