Rouge abattoir
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Encore en Italie, encore un personnage récurrent, encore de la littérature "gialli" policière mais à Rome cette fois où nous emmène Gilda Piersanti avec ce roman, premier de la série "Saisons meurtrières" où nous faisons connaissance avec Mariella De Luca, inspecteur principal, et le commissaire D'Innocenzo. De Gilda Piersanti et de cette série, j'ai déjà lu (dans le désordre donc) "Bleu catacombes" et "Vengeances romaines" également parus aux éditions Le Passeur et réédités chez Pocket. Ce "Rouge abattoir" que j'ai commencé hier est le premier de cette série, celui où l'auteur pose ses personnages en les faisant se rencontrer sur une enquête. Elle a 28 ans, lui est déjà dans la cinquantaine, marié, et, on le devine instinctivement, tous les deux ont des valises personnelles plus ou moins lourdes à porter mais qui ne vont pas les empêcher de travailler d'unissons, dans le respect professionnel et personnel le plus pur. Pour l'instant, j'en suis au jour de leur rencontre, le lendemain de Noël, dans le beau quartier du Testecchio à Rome où le cadavre d'une troisième jeune femme vient d'être retrouvé, égorgée et atrocement mutilée. Autant de ressemblances dans la mise en scène du corps, autant de similitudes sur ces trois crimes odieux qui font penser à l'oeuvre d'un tueur en série et qui vont commencer à semer la panique, notamment au sein de la jeunesse dorée de Rome et plus précisément chez les jeunes femmes. Comme nous sommes mardi, ce début de lecture me permet de participer au Mardi sur son 31 de Sophie et comme c'est un roman italien de l'inclure dans le Viaggio d'Eimelle. Extrait page 31 : "(...) - C'est mon mari qui a foutu mon fils à la porte, hier soir. Ils se sont engueulés, ils en sont venus aux mains. Vous vous rendez compte? Père et fils qui se cognent le jour de Noël! Ils veulent ma peau, je vous le jure! C'est les voisins qui ont dû les séparer, moi, j'y arrivais pas toute seule! Ils se sont roulés par terre, sur le palier, comme des bêtes! Et elle, au fond du lit, elle ricanait comme une malade... - Elle? (...)"