Hôtel du Canal

Publié le par Martine

Hôtel du Canal

Habituellement, le mardi, c’est avec Sophie et son extrait page 31 que je vous donne rendez-vous. Mais, cette semaine, je passe outre pour prendre part au 1er mardi c’est permis avec Stéphie.

Mais avant de vous parler de cette lecture « coquine », petit flash-back en ce lieu il y a un mois. Souvenez-vous, en ce premier mardi de mars, je râlais parce que j’avais acheté un e-book dans la e-librairie de Ska Editeur, que je l’avais téléchargé sur mon ordinateur et qu’il m’était impossible de l’ouvrir. Souvenez-vous encore, je vous faisais la promesse de résoudre ce problème sous un mois. Eh bien, j’ai tenu parole. Si ! Si !

D’abord, en investissant, enfin, dans une liseuse. Puis, en parvenant, encore enfin…, à m’en servir ! Ce qui, pour la pas douée en nouvelles technologies que je suis, n’était pas gagné d’avance. Mais à l’impossible nul n’est tenu et certainement pas moi !

Grâce à l’éditrice Anita Berchenko, que je remercie encore publiquement pour son aide précieuse et ses excellents conseils, j’ai pu dimanche apprendre à télécharger directement des lectures sur ma nouvelle liseuse et lire cette excellente nouvelle de Francis Pornon, publiée donc chez Ska-Editeur dans la collection Culissime (et je précise que je n’ai pas oublié de lettre !)

Nous sommes en pleine deuxième guerre mondiale, dans le train Bordeaux-Toulouse, à proximité de Montauban. Rosette, jeune femme téméraire, engagée dans la Résistance, doit y intercepter un homme, envoyé par Londres pour organiser le réseau de Résistance sur ce secteur, et le cacher un jour ou deux dans l’hôtel du Canal avant de le confier à d’autres membres du réseau. Pour simple signe de reconnaissance, la chanson de Charles Trénet « Que reste-t-il de nos amours ? » Outre le danger bien présent dans le train, la gare, et partout en ville, avec la Gestapo et la milice, Rosette doit prendre le risque de faire confiance à un parfait inconnu. Et cet homme qui lui répond sur le même air musical, c’est Marcel. La quarantaine, bien mis de sa personne, marié mais séparé, avec le charme du mystère et du danger omniprésent en plus. Il n’en faut pas plus pour qu’une aventure aussi brève qu’intense les unisse tous les deux dans ce fameux Hôtel du Canal.

Je pense que c’est parce qu’elle se déroulait pendant la deuxième guerre mondiale que j’ai eu envie de lire cette nouvelle, seulement éditée en numérique. En une dizaine de pages, l’auteur Francis Pornon nous en dit suffisamment et avec assez de détails croustillants pour nous émoustiller justement. Mais en plus il aborde ici une question qui est assez souvent évoquée dans tous les romans que j’ai pu lire sur cette période trouble et il le fait sans tabou, sans fausse pudeur, avec une franchise pertinente et une sincérité flagrante. La chute, car comme dans toute nouvelle digne de ce nom, chute il y a, en est d’autant plus saisissante.

Hôtel du Canal
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S
Anita est géniale, je confirme.<br /> Et tu m'as donné envie de lire cette nouvelle :)
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M
;-)