L'Enfant de la Cerisaie
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Qui dit nouvelle lecture le lundi, dit aussi Mardi sur son 31 avec Sophie!
Je vous propose donc ce matin un extrait de ladite page de ma lecture commencée hier soir "L'Enfant de la Cerisaie" de Geneviève Senger, paru dans la collection France de toujours et d'aujourd'hui des éditions Calmann-Lévy.
Nous sommes en 1945 au sortir du deuxième conflit mondial. Alice et sa soeur Joséphine retournent à Val-Dieu dans leur Alsace natale avec le mari de Joséphine, Joachim. Avec leurs parents, toutes les deux se sont réfugiées dans le Limousin lors de l'annexion de l'Alsace à l'Allemagne en 1939. Lorsqu'elles arrivent, leurs premiers pas au village les guident au cimetière où reposent leurs grands-parents Jules et Cécile Keller. C'est là qu'elles retrouvent par hasard Lucie, cousine de leur grand-mère, qui les prévient que la maison familiale a été occupée par les Allemands pendant les cinq années d'Occupation et dévastée au moment de leur fuite.
Qu'à cela ne tienne, les deux jeunes femmes, Alice en tête, s'obstinent dans leur volonté de rester et s'installent malgré tout dans leur maison. Là, Alice essaie d'oublier "la chose" qui la bouleverse au point de hanter ses nuits et s'imprègne pleinement de l'odeur des cerisiers et autres arbres du verger que sa chère grand-mère aimait et veiller à entretenir.
Mais ce retour au pays réveille la jalousie de ceux qui n'ont pas eu la possibilité de fuir l'Alsace pendant la guerre et suscite bien des commentaires et des curiosités pas toujours très saines.
Je ne peux vous en dire plus pour l'instant, n'en étant qu'à la page 174 de ce roman qui en compte quelque 400. Mais je peux vous dire que j'apprécie beaucoup l'écriture, la narration de Geneviève Senger et le suspense qu'elle sait parfaitement orchestré à cette histoire.
Petit extrait page 31 :
"Berthe se mordit les lèvres. Depuis le temps qu'elle connaissait le jardinier, elle devait savoir que jamais il ne laisserait échapper quelques propos sur monsieur le comte. Non seulement à cause du respect dû au maître mais aussi et surtout parce qu'une sorte de complicité unissait les deux hommes. Joseph était né dans la maison de gardiens qu'il occupait toujours."