Les aveux du roman
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Encore un livre prêté par mon ami très cher hier pour compléter ma découverte de la littérature du 19e siècle. Une découverte que je fais actuellement à travers l'univers de la nouvelle telle qu'écrite par des écrivains classiques et que cet essai de Mona Ozouf, paru chez Fayard dans la collection L'Esprit de la Cité en 2001, me permet de compléter dans le genre du roman. Quand je parle de découverte, en fait, ce n'en est pas vraiment une dans le sens même du terme. Ces auteurs, ces écrivains, je les connais, je les ai lus en mon temps. Mais peut-être mal ou peut-être d'une manière trop succincte parce qu'on ne m'a pas donné suffisamment envie de les découvrir! A l'exception de Zola, Dumas ou Hugo! J'ai apprécié aussi Flaubert et Stendhal bien sûr! Mais en étude de texte, sans plus!
C'est pourquoi aujourd'hui il me semble combler une lacune. Dans les nouvelles que certains de ces écrivains ont publié et dont j'ignorais le fait. Et, depuis hier soir, grâce à cet essai de Mona Ozouf qui analyse certaines grandes oeuvres littéraires du 19e et y apporte ses connaissances sur ce siècle, premier à suivre la Révolution française.
C'est d'ailleurs une recherche historique que l'auteur nous présente aussi. Tout ce qui reste de l'héritage de l'Ancien Régime en parallèle aux changements inhérents à l'installation de cette nouvelle France démocratique.
En proposant une relecture de quelques romans de Balzac, Hugo, George Sand, Flaubert, Zola ou encore Barbey d'Aurevilly, l'auteur nous dépeint toute une société en quête de nouveaux repères et d'un système politique en création, oscillant entre ancien et nouveau, entre royauté et république.
Cette lecture est réellement passionnante et je remercie encore mon ami de me l'avoir mise entre les mains.