Petit éloge de la gentillesse

Petit éloge de la gentillesse

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Dans cette collection des éditions François Bourin, j'avais déjà lu et apprécié "Petit éloge du charme" de Harold Cobert. Aussi quand l'attachée de presse de la Maison d'éditions m'a proposé de recevoir ce "Petit éloge de la gentillesse" ressorti à l'occasion de la Journée de la gentillesse, j'ai accepté avec plaisir, partant un peu en terrain connu sur la qualité de cette collection. Et bien m'en a pris puisque cette fois encore la qualité d'écriture était bien présente sous la plume d'Emmanuel Jaffelin, agrégé de philosophie, qui n'hésite pas à remettre en place certaines vérités sur cette vertu bien souvent galvaudée! Ce "petit" (je mets les guillemets parce que ce court traité n'est petit que par sa taille et bien au contraire grand par son contenu) , ce "petit" essai donc aborde en quelque trois chapitres bien sentis pourquoi, à notre époque, le fait d'être gentil est considéré comme une faiblesse, pourquoi, au contraire, devons-nous en faire notre force et notre alliée et il nous donne une très bonne définition sur la meilleure façon de se comporter, de nos jours, en "gentilhomme". Notez cependant, tout comme moi, que ce nom ne se décline avec respect qu'au masculin et que son pendant féminin "gente dame" ou "gente demoiselle" porte immédiatement avec lui tous les défauts de l'ironie ou de la moquerie. Pour terminer ce petit billet en l'honneur de la gentillesse, je vous propose deux-trois citations qu'Emmanuel Jaffelin a souligné pour nous à la fin de son "Petit éloge" : "Gentil n'a qu'un oeil, moi j'en ai deux" expression populaire, "Je peux me défendre contre la méchanceté; mais je ne peux pas me défendre contre la gentillesse" de Francis Blanche, "La gentillesse est le courage qui sourit" de Jules Renard et une dernière "La gentillesse est le langage qu'un sourd peut entendre et qu'un aveugle peut voir" de Mark Twain.

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