Entretien avec Alfred Lenglet

Publié le par Martine

Entretien avec Alfred Lenglet

Organisée avec son attachée de presse chez Calman-Lévy, Marie Voisin que je remercie bien fort, la rencontre avec l’écrivain Alfred Lenglet s’est déroulée aux Quais du Polar vendredi dernier entre deux signatures. Un thé pour lui, un café pour moi, installés face à la librairie « polar » des jeunes lecteurs, la conversation s’engage.
Passionné d’Histoire et en particulier de la Première Guerre mondiale, des études littéraires suivies en classe Prépa, Alfred Lenglet a commencé à écrire des petites histoires, des petites nouvelles, pour ses enfants. « A chaque naissance, j’en écrivais de nouvelles. Cela a fini par se savoir, sourit ce … commissaire de Police en poste à Lyon. J’ai publié un premier roman aux éditions Jeanne d’Arc du Puy en Velay. Puis le hasard des rencontres m’a mis en présence de l’écrivain Gérard Georges qui m’a présenté à l’éditeur Lucien Souny et l’histoire a débuté. » Six romans l’ont concrétisée. « Lucien Souny était une personne adorable, vraiment. Il m’a toujours bien conseillé, était sans cesse à mon écoute, présent. »
De fil en aiguille, le nom d’Alfred Lenglet s’est peu à peu fait connaître dans l’univers des auteurs de terroir. Une nouvelle rencontre le met en relation avec Jeannine Balland, directrice de la collection France de toujours et d’aujourd’hui chez Calmann-Lévy. « Le courant est passé de suite. Florence Sultan,directrice chez Calmann-Lévy, m’a alors passé une commande toute simple : créer un personnage récurrent et l’inscrire sur un territoire. J’ai ciblé la Saône-et-Loire où j’avais vécu et gardé quelques attaches. Et le personnage de Léa s’est imposé. Créer un personnage, l’imaginer, lui donner vie, la faire vivre est une expérience assez jubilatoire. Léa est une femme courageuse, lumineuse et, en même temps, elle porte certaines souffrances. Elle possède sa part d’ombre liée à ses difficultés à avoir une attache sentimentale forte. »
Sous la plume d’Alfred Lenglet, le lieutenant de police Léa Ribaucourt a déjà mené deux enquêtes à découvrir dans « Du poison dans les veines » et « Jeux mortels en hiver », parues chez Calmann-Lévy. « Ma famille, ma femme, mes enfants, me lisent, confie encore Alfred Lenglet. Leurs avis sont importants, surtout quand mes filles me suggèrent des attitudes, des façons d’être pour rendre Léa encore plus attachante. Quelque part, mon personnage me ressemble un peu. Comme elle, je suis d’un caractère assez jovial mais avec un petit côté sombre. Heureusement, mon épouse, ma première lectrice, est toujours là pour me rendre une part de lumière. »

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