Entretien avec Sophie Adriansen

Publié le par Martine

Après votre premier livre "Je vous emmène au bout de la ligne" coécrit avec votre compagnon Rodolphe Macia, vous venez de participer à un recueil collectif "Six façons de le dire". Pouvez-vous nous en dire davantage?

"Six façons de le dire" est paru aux éditions du Moteur spécialisées dans la publication d'

"histoires courtes" destinées à être portées à l'écran, d'où leur nom. Je connaissais déjà l'éditrice Emilie Frèche qui est également romancière et lui avait auparavant proposé un premier texte : une comédie romantique. Elle n'a pas été convaincue, mais elle a eu ainsi un aperçu de mon style. Quelques mois plus tard, elle m'a proposé de faire un autre essai, toujours une comédie romantique, pour figurer dans le premier recueil de la maison d'édition. C'est devenu "Santé!", seule histoire courte inédite du recueil "Six façons de le dire" qui reprend une nouvelle de chacune des 5 autres thématiques cinéma écrites par David Foenkinos, Mercedes Deambrosis, Christophe Ferré, Nicolas d'Estienne D'Orves et Yasmina Khadra.

 

 

Comment cela s'est-il passé?

Les cinq autres histoires courtes ont été publiées en volumes individuels en 2010. Je n'ai donc pas eu de contacts avec mes coauteurs en cours d'écriture, puisque leurs textes étaient déjà parus lorsque j'ai écrit le mien. Mais pour ma part, j'avais lu chacun des textes à sa sortie, et je les avais tous aimés. C'est dire la pression ressentie! Cependant j'ai participé avec Mercedes Deambrosis à l'émission de France Inter "Noctiluque" animée par Brigitte Kernel au moment de la sortie du livre. J'ai également pris part au premier Salon du Livre et du Cinéma de Coulommiers en juin dernier ; vu le thème, c'était parfaitement adapté! D'autres rendez-vous devraient suivre à la rentrée.

Votre histoire s'appelle "Santé". Drôle de titre pour une comédie romantique!

C'est une comédie, c'est indéniable. On peut remettre en cause le côté romantique car la maladie prend effectivement beaucoup de place... mais tout finira bien, comme c'est toujours le cas dans une comédie romantique ! L'humour y est très présent aussi. C'était indispensable pour équilibrer les aspects plus sombres de cette histoire (la maladie, la mort annoncée, la faillite personnelle, les difficultés à communiquer au sein d'une famille, les rôles inversés quand ce sont les enfants qui doivent s'occuper de leurs parents). Sans humour, ç'aurait été, vu le sujet, un texte très difficile, douloureux mais justement c'est ce qui rend l'histoire sympathique et permet d'en sourire. Et il est finalement plus difficile de trouver les mots pour faire rire ! L'idée de cette histoire m'est venue d'un fait divers survenu il y a plusieurs années, en Angleterre je crois. Un couple s'était effectivement retrouvé en faillite suite à un pronostic médical erroné. De cette idée de départ, je me suis amusée à imaginer l'univers de protagonistes qui sont devenus Ian et Monique Et puis, je n'avais de toute façon pas envie d'écrire une comédie romantique avec des héros jeunes, beaux... Il m'intéressait davantage d'évoquer la solidité de l'amour après les années, sa mise à l'épreuve par les évènements de la vie, plutôt que la rencontre. Cette histoire s'est donc imposée, et l'éditrice a accroché dès que je lui en ai parlé !"

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L
<br /> <br /> Très chouette !<br /> <br /> <br /> <br />
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