Chronique : la suite!...

Publié le par Martine

Celles et ceux qui ont suivi ma déception d'hier lors de la parution (enfin...) de ma chronique de Et dans ses veines coulait la sève, le magnifique recueil d'Emmanuelle Cart-Tanneur paru chez Terre d'Auteurs. Celle est ceux qui ont suivi donc s'attendent à lire cette fameuse chronique dans son intégralité aujourd'hui. Alors la voici :

 

Et dans ses veines coulait la sève

 

 

Au moment où le Prix Nobel de Littérature vient d’être remis à la nouvelliste Alice Munro, parler de nouvelles et de bonnes nouvelles françaises s’impose comme une évidence. C’est le cas avec ce recueil « Et dans ses veines coulait la sève » qu’Emmanuelle Cart-Tanneur a publié aux éditions Terre d’Auteurs.

Ce recueil regroupe dix-sept nouvelles dont plusieurs ont été primées lors de différents concours littéraires au cours de ces trois dernières années. C’est dire si la qualité est au rendez-vous de ces lectures. Dix-sept nouvelles, dix-sept histoires différentes, dix-sept rencontres. Entre celle d’Abel sélectionné par la SNCF pour tester des voyages en train en compagnie d’auteurs renommés de la littérature française dans « L’ivresse des auteurs » et celle de cette petite fille fidèle amie d’un saule-pleureur qu’elle va abandonner de bien cruelle manière lorsque son père va décéder d’un cancer dans la nouvelle éponyme « Et dans ses veines coulait la sève », c’est toute une palette de récits insolites et émouvants qui s’offre à nous. Toutes les citer relève un peu de l’impossible pour ces quelques lignes consacrées à ce recueil. Mais retenons cependant « Les yeux d’Anna » qui évoque de façon détournée la Rafle du Vel d’Hiv, ou encore « Il suffit de passer le pont » pour nous raconter une belle histoire de réconciliation, sans oublier le magnifique « La mer à voir » quand le dernier bonheur consiste à finir sa vie à deux, et le fabuleux « Le masque et le pinceau » qui n’est pas sans nous rappeler la dernière nouvelle qu’Emmanuelle Cart-Tanneur vient de publier chez Jacques Flament Editions « Le dernier modèle » dans la collection Côté court littérature.

Toutes ces nouvelles, Emmanuelle Cart-Tanneur les a écrites avec passion, son goût immodéré pour les mots et son bonheur à les associer, jouer avec eux pour nous les rendre plus proches et nous en envelopper comme d’un vêtement chaud et protecteur.

Ecrire des nouvelles est un art difficile. Nous sommes nombreux à négliger cette littérature à part entière au profit d’un roman dont la lecture nous parait alors plus sérieuse. Avec talent et ténacité, Emmanuelle Cart-Tanneur nous démontre qu’il n’en est rien. Lire des nouvelles, c’est s’ouvrir la porte sur une diversité bienvenue et partir à la rencontre de nouveaux univers emplis d’émotions et de sensibilité. Du grand art, quoi !

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L
<br /> J'avoue que l'auteur a un style d'écriture vraiment particulier.<br />
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M
<br /> <br /> Vous l'avez lue?<br /> <br /> <br /> Merci et bonne journée!<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Coucou Martine,<br /> <br /> <br /> Ce "grand art", eh bien, j'ai envie de faire connaissance avec lui et vais donc me le procurer. Tu m'a bien mise en appétit :-)<br /> <br /> <br /> Gros bisous et superbes journées à toi !<br />
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M
<br /> <br /> Chouette!!! C'est gagné!<br /> <br /> <br /> Merci mon amie!<br /> <br /> <br /> Gros bisous<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Merci encore pour ce partage Martine.<br /> <br /> <br /> GROS BISOUS.<br />
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M
<br /> <br /> Je t'en prie! C'est un plaisir pour moi!<br /> <br /> <br /> Gros bisous<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Merci Martine<br />
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M
<br /> <br /> C'est un plaisir!<br /> <br /> <br /> <br />