La Pertinax

Publié aux éditions Jean-Claude Lattès, «la Pertinax» est le troisième roman de François Langlade. C’est l’histoire d’une grande danseuse étoile au cœur de l’Europe tourmentée des guerres napoléoniennes. En 1804 à Paris, Napoléon Bonaparte vient de se sacrer Empereur des français à Notre Dame. Chez sa mère Marion, une femme aigrie et tyrannique, la jeune Pauline s’ennuie ferme et ne trouve de distraction qu’en écoutant son grand-père, l’écrivain libertin déchu Rétif de la Bretonne. Un jour, par mégarde, elle entre à l’Opéra. Et là c’est l’éblouissement. Elle aussi, un jour, sera danseuse de ballet. La danse devient alors son unique raison de vivre. Dès cet instant la jeune fille assiste à toutes les répétitions et n’a de cesse de progresser. Elle se fait alors remarquer par Louis Gardel, le maître de ballet, qui décide de la prendre sous son aile et de l’aider dans son dessein ambitieux tout en prenant le soin, en même temps, de s’éprendre d’elle. Devenu son Pygmalion, il lui propose de se joindre à la troupe qui part pour Vienne distraire les armées victorieuses de Napoléon. Mais au cours de cette période bouleversée de son existence, Pauline a découvert également que son père Etienne qu’elle croyait mort est au contraire bien vivant. Devenu cartographe de l’armée, celui-ci se trouve fort à propos à Vienne. Ce que la jeune danseuse ignore cependant. Installée à Vienne aux côtés de Louis Gardel, Pauline va finir par rencontrer ce père qu’au contact de sa mère elle a appris à ne plus aimer. De l’indifférence la plus totale à la découverte fabuleuse des liens qui les unissent, cet homme et sa fille vont vivre des moments tumultueux d’autant plus que le destin de danseuse de Pauline va se révéler dans toute sa splendeur. Devenue «la Pertinax», elle n’aura de cesse alors de laisser s’épanouir son art et son amour de la vie.