Livres voyageurs (la suite...)

Publié le par Martine

 Je continue sur ma lancée (et mon retard) pour vous parler des derniers livres voyageurs qui ont fait escale chez moi.
Les deux d'aujourd'hui ont été proposés par Alix, alias Liliba.
Je commence par celui qui m'a le moins convaincue même si j'en ai cependant bien apprécié la lecture.
"La libraire a aimé" de Sophie Poirier paru chez Ana Editions est un beau roman qui oscille entre imaginaire, rêves et réalité.
D'abord son titre est trompeur. Car si Corinne et Paul, les deux protagonistes de ce roman d'amour sont bien libraires tous les deux et qu'ils ont pris l'habitude de se retrouver tous les soirs à la même heure dans un bar pour parler Littérature, ce roman nous conte surtout la quête de Corinne lorsque Paul vient à manquer ces fameux rendez-vous.
Entre les scénarios farfelus ou plus terre à terre qu'elle imagine, les voyages qu'elle va entreprendre suite à des pistes imaginées au gré d'un souvenir ou d'une évocation passée, la romance de cette libraire nous semble bien étrange et j'avoue que plus j'ai avancé dans cette lecture et plus j'ai eu du mal à y croire. Heureusement l'écriture de Sophie Poirier est agréable et nous incite bien volontiers à aller au bout de cette sympathique histoire.


Je change complètement de registre avec "Le père de la Petite" de Marie Sizun également fait partir en voyage par Alix.
Paru aux éditions Aléa, ce roman est un véritable hymne à l'amour filial et un véritable petit bijou de lecture!
France, la Petite, a 4 ans en 1944 lorsque débute ce roman. Elle vit seule cette fin de deuxième guerre mondiale à Paris avec sa mère et éprouve un rejet extrêmement fort lorsque son père, prisonnier de guerre dont elle n'a aucun souvenir, rentre enfin à la maison.
D'abord très jalouse de cet homme qui lui "vole" l'affection unique qui la liait jusqu'à présent à sa mère, "la Petite" apprend peu à peu à le connaître et s'attache à lui de manière indéfectible. Lorsque survient le drame, pressenti dès les premières pages du livre, France ne peut pas le supporter et cherche par tous les moyens à redonner un sens à sa vie.
La trame de ce roman nous pousse alors à réfléchir, à nous interroger sur le sens même de la paternité et sur ce que représente vraiment pour nous un père, notre père...
A la fois bouleversant, prenant et dérangeant, j'ai lu ce roman quasiment d'une traite. La fin est sublime. Je ne peux que vous inviter à lire ce petit livre d'à peine 150 pages et je remercie sincèrement Liliba pour ces deux prêts et celui-ci en particulier.

 
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A
j'ai bien aimé également 'la fille de la petite '
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I
Interressante comme lectureA qui dois-je m'adresser pour avoi ces livres voyageur ????Bisous Corine qui prend quelques minutes pour lire ces mails
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V
Bonjour Martine , le deuxième me plairait bonne journée
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