A l'ombre de nos larmes

Publié le par Martine

A l'ombre de nos larmes

Pour ce nouveau Mardi sur son 31 avec Sophie, je vous offre un extrait de ma lecture actuelle "A l'ombre de nos larmes" roman d'Eric Le Nabour, à paraître dans la collection France de toujours et d'aujourd'hui des éditions Calmann-Lévy le 3 septembre prochain.

D'Eric Le Nabour, j'ai déjà beaucoup apprécié La Dame de Kyoto (paru chez Calmann-Lévy) et La grande Combe (collection Terres de France des Presses de la Cité).

Dans ce roman-ci, A l'ombre de nos larmes, que je suis en train de lire, l'auteur nous emmène en Bretagne à la fin du 19e siècle à la rencontre de Jeanne Marek, fillette de 8 ans, orpheline de Jean et Augustine décédés au cours de l'incendie de leur maison située sur l'Île aux Moines quatre ans plus tôt. Recueillie dans leur ferme par le frère de sa mère, Gustave, et son épouse Lucienne, la petite fille, devenue muette suite à ce dramatique incendie, subit les pires maltraitances et ne devra son salut qu'à l'intervention in-extremis du docteur Joseph Mérieux interpellé par le valet de ferme Baptiste Guillevic.

Adoptée par le médecin et son épouse Elise, Jeanne finit par retrouver l'usage de la parole et va vouloir suivre les pas de celui qui l'a sauvée.

Mais parallèlement au destin de Jeanne, on suit l'enquête officieuse que mène le jeune journaliste Simon Lacarrière sur l'incendie de l'Île aux Moines et le sort de l'enfant rescapée afin d'en tirer gloire et pouvoir poursuivre sa carrière professionnelle à Paris.

Je n'ai pas terminé cette lecture mais je peux vous dire d'ores et déjà que j'en aime le récit, le sujet, le style, les descriptions, les évènements historiques qui y sont liés, que ce roman est réellement passionnant et que ce n'est plus qu'une question d'heures avant que j'en atteigne la dernière page.

Voici mon extrait page 31 :

"L'air était vif et humide. Des gouttes d'eau s'accrochaient aux branches du marronnier, hésitant à chuter sur le sol détrempé. Le froid de novembre, cette fois, s'installait. Dans une heure, il commencerait sa tournée dans les villages et lieux-dits entre Plozévet et Pouldzeuric, parfois plus loin. Les mêmes routes, les mêmes chemins depuis trente ans, à pied ou en voiture attelée, hiver comme été, de jour comme de nuit."

A l'ombre de nos larmes
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B
Comme il doit être bien en effet ce roman ! Merci pour ce partage Martine.<br /> Je t'embrasse très fort.<br /> Bernadette.
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M
Ah oui! Je te le confirme, Bernadette! Il est passionnant! Merci pour ta visite et gros bisous!